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  1. Pourriture molle bactérienne - Brocoli
  2. Bacterial soft rot
  3. Bactérie : Pectobacterium carotovorum (syn. Erwinia carotovora subsp. carotovora)

Pourriture molle

Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection - MAPAQ

© Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection - MAPAQ

Information reliée à l'image
Présence d’une pourriture molle à la surface du capitule d’un brocoli provenant du champ. Cette pourriture est superficielle, nauséabonde et distribuée aléatoirement sur l'inflorescence. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de la bactérie Pectobacterium carotovorum, responsable de la pourriture molle bactérienne.
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Généralités
La bactérie Pectobacterium carotovorum s’attaque à une grande variété de légumes (brocoli, carotte, chou, pomme de terre, tomate, etc.) et de plantes ornementales (amaryllis, bégonia, calla, cyclamen, dracena, impatiens, violette africaine, etc.). C’est une bactérie pectinolytique qui dissout la lamelle moyenne entre les cellules à l’aide de ses enzymes. Cette action accélère la dégradation des tissus, les rendant mous et spongieux. Elle prolifère rapidement à l’intérieur de la plante provoquant une liquéfaction des tissus et une odeur nauséabonde caractéristique.

Chez les crucifères, cette maladie est considérée comme une des maladies les plus importantes. Elle est fréquente et sévère. Les pertes sont particulièrement importantes lorsque les inflorescences sont atteintes. Chez les crucifères, la pourriture molle bactérienne se manifeste au champ, en serre, en entrepôt et lors du transport des denrées vers les points de vente, lorsque les conditions climatiques ou environnementales sont chaudes et humides. Parfois les pertes peuvent être importantes en entrepôt lorsque les conditions d’entreposage (réfrigération) sont inadéquates. Chez le brocoli, la pourriture molle bactérienne se manifeste de façon aléatoire dans les champs mais la plupart du temps, les plants affectés sont isolés.
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Symptômes
Fleur : chez le brocoli et le chou-fleur, les capitules présentent des creux qui permettent une accumulation ou une stagnation de l’eau ce qui favorise les infections bactériennes. Les zones affectées sont humides et se démarquent facilement des zones intactes. Initialement, de petites lésions noires humides se développent sur les tissus et évoluent en une pourriture molle beige à brune.
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Ne pas confondre
Cette maladie peut être confondue avec la pourriture sclérotique (Sclerotinia sclerotiorum) mais dans ce cas, un mycélium blanchâtre sera visible.
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Cycle vital/épidémiologie
Les bactéries de la pourriture molle peuvent survivre plusieurs mois dans le sol, sur les débris végétaux et les rhizomes infectés. Elles sont propagées par l’eau (éclaboussures, ruissellement, eau d’irrigation), les outils et les insectes. Elles pénètrent dans les tissus surtout par les blessures, mais également par l'extrémité stylaire des fruits comme dans le cas des cucurbitacées. Les infections surviennent souvent lorsqu’un autre agent pathogène a déjà envahi les tissus (ex. : Fusarium spp., blessures par les insectes, etc.). Pour son développement, la bactérie requiert des températures élevées, une humidité importante et un sol humide. Les bactéries sont actives entre 5 et 37 °C, avec un optimum entre 20 et 30 °C. Lorsque l’humidité relative est élevée et que la ventilation est inadéquate, la maladie peut se propager d’un plant infecté à un plant sain.
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Méthodes de lutte
Pour limiter la propagation de la bactérie P. carotovorum, il faut cultiver dans des sols bien drainés, sur des billons lorsque requis, récolter dès que la production a atteint sa maturité, refroidir le plus rapidement possible les produits destinés à l’entreposage, minimiser les blessures et les meurtrissures et éliminer les résidus de cultures. Assurer une bonne gestion du climat (température et humidité relative basses et bonne ventilation) lors de l’entreposage et le transport vers les marchés. La lutte chimique est inefficace et la lutte biologique n'est pas disponible.
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Références et liens
Rimmer S. R., Shattuck V. I. & Buchwaldt L. (Eds) (2007). Bacterial Soft Rot. Dans Compendium of Brassica Diseases. APS Press, The American Phytopathological Society, St-Paul, Minnesota. p. 59-60.

http://www.omafra.gov.on.ca/IPM/french/brassicas/diseases-and-disorders/bacterial-soft-rot.html#advanced
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