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  1. Tumeur du collet - Carotte
  2. Crown gall
  3. Bactérie : Agrobacterium tumefaciens (syn. Rhizobium radiobacter)

Tumeurs

Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection - MAPAQ

© Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection - MAPAQ

Information reliée à l'image
Sur une carotte (cv 'Apache F1') prélevée au champ, présence de tumeurs brunes, plutôt rondes, situées sur un seul côté et dans la moitié supérieure de la racine. Il y a 2 à 3 tumeurs par racine et leur dimension varie entre 0,5 et 5 cm de diamètre. Les tumeurs font irruption au travers de l’épiderme à partir des lenticelles ou du point d’attache des racines latérales sur la racine pivot. Bien que les tests de laboratoire se soient avérés négatifs pour la détection de la bactérie Agrobacterium tumefaciens, responsable de la tumeur du collet, il n’en demeure pas moins que les symptômes sont caractéristiques de cette maladie.
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Généralités
La bactérie Agrobacterium tumefaciens affecte de nombreuses plantes herbacées et ligneuses réparties dans 93 familles. Les plantes de la famille des rosacées sont particulièrement sensibles comme le pommier, le poirier, le cerisier, le rosier et le framboisier. Aujourd’hui, les tests de détection utilisés en biologie moléculaire (PCR) permettent de déceler plus facilement la bactérie Agrobacterium dans les jeunes et les vieilles tumeurs. Au champ, la tumeur du collet est généralement très localisée ou distribuée de manière éparse.

Chez la carotte, la tumeur du collet et une maladie occasionnelle et mineure. Les petites tumeurs sont enlevées lors du lavage et les carottes plus affectées sont déclassées.
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Symptômes
Tige, collet  et racine : présence de tumeurs blanches à jaunâtres, plutôt rondes ou ressemblant à l’inflorescence d’un chou-fleur, spongieuses ou fermes. En vieillissant, elles deviennent brunes ou noires, se lignifient et fendent. Les tumeurs varient en grosseur. Elles font irruption au travers de l’épiderme, à partir des lenticelles ou du point d’attache des racines latérales sur la racine pivot.
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Ne pas confondre
La tumeur du collet peut être confondue avec des cals de cicatrisation qui se développent à la suite d’une blessure mécanique ou des galles induites par les nématodes ou les insectes.
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Cycle vital/épidémiologie
La bactérie vit naturellement dans le sol près des racines et elle est attirée par les exsudats racinaires émis par les racines blessées. Elle est disséminée aux nouveaux plants et dans le sol par les éclaboussures d’eau, l’eau d’irrigation, la machinerie agricole et les outils, le vent, les insectes et les parties végétales utilisées pour la multiplication des plants. Les blessures sont essentielles pour initier les infections et amorcer le cycle de la maladie (ex. : taille, dommages hivernaux, émergence de nouvelles racines latérales, etc.). Les tumeurs sont produites une fois que la bactérie a transféré une partie de son matériel génétique (plasmide Ti (Tumor-inducing)) à la cellule végétale. Le plasmide accélère la production d’hormones de croissance qui se reflète par une croissance désordonnée et illimitée engendrant l’apparition de tumeurs 2 à 4 semaines suivant l’infection. Par la suite, les tumeurs continuent de grossir et les plants sont de moins en moins productifs, car la circulation de la sève et des éléments minéraux sont perturbés par la présence de la bactérie dans le système vasculaire. Les tumeurs continuent de se développer en l’absence de la bactérie.
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Méthodes de lutte
Afin de limiter l’introduction et la propagation d’Agrobacterium, la prévention demeure la meilleure méthode de lutte car une fois la plante infectée, il n’existe aucune méthode de lutte curative. Dans un premier temps, il faut éviter d’établir une culture sur un site ayant des antécédents de la maladie. Sinon, une rotation des cultures (4 à 5 ans) avec des plantes non hôtes (avoine, graminées, maïs, oignon) doit être pratiquée avant l’établissement de la culture. Le sol doit être bien drainé. La désinfection des outils de travail est primordiale. Assurer un bon contrôle des populations d’insectes et de nématodes. Éviter l’apport de sol contaminé par Agrobacterium.
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Références et liens
Davis R. M. & Raid R. N. (Eds) (2002). Crown Gall. Dans Compendium of Umbelliferous Crop Diseases. APS Press, The American Phytopathological Society, St-Paul, Minnesota. p. 13.

Richard C. & Boivin G. (1994). Tumeur du collet de la carotte. Dans Maladies et Ravageurs des Cultures Légumières au Canada. La Société Canadienne de Phytopathologie et la Société d’Entomologie du Canada, Canada. p. 69. (http://phytopath.ca/wp-content/uploads/2014/10/MRCLC/ch6-carotte.pdf)

http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/transgenese/agrobacterium/agro.htm
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