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  1. Tache septorienne (syn. Septoriose) - Bleuet nain
  2. Septoria leaf spot
Champignon :
  1. Septoria sp.

Taches brunes et coloration rouge sur une feuille. 

Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection - MAPAQ

© Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection - MAPAQ

Information reliée à l'image
Sur cette feuille de bleuetier nain, on aperçoit des taches brunes de forme circulaire à angulaire entourées d’un halo rougeâtre. Les halos finissent par former de grandes plages de coloration rouge sur le limbe. Les taches se sont formées sur la face inférieure du limbe, mais sont visibles sur la face supérieure. Les tests de laboratoire ont permis d’identifier Septoria sp., le champignon responsable de la tache septorienne chez le bleuetier nain.
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Généralités
La tache septorienne affecte de nombreuses cultures, dont le bleuetier, les cucurbitacées, les plantes ornementales, les arbustes d’ornement, la vigne, etc. En général, c’est une maladie occasionnelle et mineure, mais qui peut être plus fréquente lors des étés plus frais que la normale ou à la fin de l’automne.
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Symptômes
Feuille : les premiers symptômes apparaissent uniquement à la face inférieure sous la forme de minuscules taches humides. Par la suite, les taches deviennent rouges à brunes, circulaires à angulaires, mais demeurent petites (1 à 4 mm). Elles peuvent se regrouper pour former de larges plages rouges à brunes. Des pycnides noires sont parfois visibles au centre des taches. Les taches sont alors visibles à la face supérieure et inférieure mais concentrées dans la moitié inférieure des plants. Les infestations graves peuvent causer une défoliation prématurée des plants.
 
Tige : le chancre apparait initialement sous la forme de taches rouges, de dimension variable dans la moitié inférieure de la tige. Ce symptôme est facile à observer au printemps avant que le feuillage se développe. Plus tard, les taches rouges s’agrandissent puis deviennent des chancres rouges avec un centre brun légèrement dépressif.
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Ne pas confondre
Chez le bleuet nain, la tache septorienne des feuilles peut être confondue avec le blanc (Microsphaera sp.), l’anthracnose (Colletotrichum sp.) et la rouille (Pucciniastrum sp.). La présence d’un duvet blanc, de symptômes sur les fruits et de pustules jaunes à orange permet de distinguer respectivement ces maladies de la tache septorienne.

Sur la tige, la tache septorienne peut être confondue avec la pourriture godronienne (Fusicoccum putrefaciens). Cette maladie se développe aux nœuds et tue la tige au-dessus du point d’infection, contrairement à la tache septorienne.
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Cycle vital
Le champignon hiverne dans les débris végétaux sous la forme de mycélium et peut y survivre une à deux années. Il survit également sur et dans la semence. Au printemps, les pycnides libèrent des conidies qui sont dispersées par le vent et l’eau (éclaboussure, pluie, irrigation par aspersion). Le développement de la maladie est freiné par la chaleur et le temps sec. Elle peut se manifester de nouveau à l’automne lors que les conditions climatiques redeviennent favorables. Les infections sur les fruits se font tôt, bien avant que la pelure ne devienne mature.
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Méthodes de lutte
Pour lutter contre la tache septorienne, il faut utiliser des semences traitées et certifiées, faire une rotation (> 2 ans) avec des plantes non hôtes, favoriser une aération et un séchage rapide du feuillage par une taille adéquate, faire un bon dépistage vers l’intérieur des plants, des traitements chimiques dès l’apparition des symptômes et éliminer les résidus de culture contaminés.
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Traitements phytosanitaires Références/liens
Caruso F.L. & Ramsdell D.C. (Eds) (1995). Brown Leaf Spot. Dans Compendium of Blueberry and Cranberry Diseases. APS Press. The American Phytopathological Society Press, St-Paul, Minnesota. p. 24.
 
Lambert L., Laplante G.H., Carisse O. & Vincent C. (2007). Taches septorienne chez le bleuet en corymbe. Dans Guide de maladies, ravageurs et organismes bénéfiques du fraisier, du framboisier et du bleuetier. CRAAQ (Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec). p. 224-226.
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