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  1. Rouille des aiguilles (syn. Rouille) - Arbres de Noël (sapins)
  2. Rust
Champignon :
  1. Uredinopsis sp.

Écidies blanches sur aiguilles de sapin

Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection - MAPAQ

© Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection - MAPAQ

Information reliée à l'image
Une branche de sapin montre de jeunes aiguilles jaunes parmi les aiguilles saines. À la face inférieure des aiguilles affectées, des structures cylindriques blanches sont visibles le long des lignes de stomates (voir cercles). Les observations microscopiques ont révélé la présence d’écidies et d’écidiospores d’un champignon qui cause une rouille chez le sapin. Il s’agit probablement du genre Uredinopsis spp. (six espèces recensées) mais le genre Milesina spp. (deux espèces recensées) est également possible. Ces deux rouilles sont les seules à produire des écidies blanches. Elles ne peuvent être différentiées qu’à l’aide de tests spécifiques. La conseillère agricole mentionne que tous les plants de la plantation sont affectés.
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Généralités
Les rouilles sont des champignons qui s’attaquent aux aiguilles du sapin. Ces maladies requièrent la présence de deux espèces de plantes hôtes pour effectuer son cycle complet de développement, soit le sapin baumier et une plante alternante.
Une dizaine d’espèces de rouille peuvent infecter le sapin et chacune d’elle est spécifique à une plante hôte. On caractérise les rouilles selon la couleur des spores, soit blanche ou jaune orangé, mais il est impossible d’identifier l’espèce de rouille si on ne connaît pas sa plante alternante. Par exemple, dans les plantations d’arbres de Noël, la présence de l’onoclée sensible, une fougère très répandue, favorise l’apparition de la rouille blanche Uredinopsis americana.
Même si les symptômes sont très visibles, une fois les aiguilles atteintes tombées et les arbres taillés, l’impact des rouilles sur l’apparence des sapins est grandement réduit. À l’occasion, lorsque la plante hôte est très présente dans la plantation, la perte du feuillage peut être importante, ce qui peut engendrer des dommages considérables.
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Symptômes
Aiguilles :
  • Jaunissement d’un nombre variable d’aiguilles sur les pousses de l’année.
  • Présence de structures tubulaires blanchâtres appelées écidies sous les aiguilles.
  • Apparition des symptômes à la fin juin.
  • Chute rapide des aiguilles.
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Cycle vital
Le cycle biologique des rouilles est complexe, car il nécessite en général deux hôtes alternants où cinq types de spores différents sont produits.
Au printemps, les basidiospores (un type de spores produites sur la plante alternante) sont éjectées et infectent les jeunes aiguilles du sapin. Quelques semaines plus tard, des taches jaunes apparaissent sur la face supérieure des aiguilles et de minuscules pustules (spermagonies) se manifestent sous les aiguilles ; ces pustules deviennent ensuite des structures blanches en forme de petits tubes, les écidies. Les écidies sont les structures qui permettent de différencier la rouille causée par Uredinopsis sp. des autres types de rouilles. Celle-ci produisent des écidiospores qui sont de couleur blanche ou jaune orangé et qui ont une texture poudreuse. Lorsqu’elles sont libérées, elles provoquent une infection sur son hôte alterne, la fougère, et s’y développent jusqu’à la fin de la saison. Selon l'espèce de la rouille, le champignon peut hiverner sur la fougère ou sous forme de mycélium dans les aiguilles vivantes de sapin. De nombreuses espèces de fougères sont des hôtes alternes de Uredinopsis spp.: Onoclée sensible, Dryoptéride disjoint, Woodwardie de virginie, Athyrium fougère-femelle,  Osmonde cannelle, Osmonde de Clayton, Osmonde royale, Gymnocarpe disjointe, Matteucie fougère-à-l’autruche, Dryoptéride spinuleuse, Dryoptéride à sores marginaux.

Les printemps frais et humides vont favoriser les infections de rouille.
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Méthodes de lutte
Éliminer les plantes alternes dans la plantation et aussi loin que possible autour de la plantation.
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Traitements phytosanitaires Références/liens
Pettigrew, A., Choquette, D. & Briand N. (2014). Ravageurs, maladies et ennemis des arbres de Noël au Québec. Association des producteurs d’arbres de Noël du Québec. 130 pp.

http://plantclinic.cornell.edu/factsheets/firfernrust.pdf
 
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