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  1. Anthracnose - Concombre
  2. Anthracnose
Champignon :
  1. Stade sexué : Glomerella lagenaria
  2. Stade asexué : Colletotrichum orbiculare (syn. Colletotrichum lagenarium)

Taches sur feuilles de concombre

Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection - MAPAQ

© Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection - MAPAQ

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Les feuilles de concombre de transformation montrent différents niveaux de la maladie. Les taches sont plutôt circulaires, brun pâle à brun rougeâtre, avec une marge foncée et pouvant mesurer jusqu’à 2 cm de diamètre. Les taches sont souvent localisées près des nervures. Il y a entre 10 et 20 taches par feuille. Lorsque la maladie est plus développée, le centre de la tache se fend et tombe, donnant un aspect criblé au limbe. Les observations microscopiques ont révélé la présence d’acervules et de conidies du champignon Colletotrichum sp., responsable de l’anthracnose chez les cucurbitacées. Il s'agit probablement de Colletotrichum orbiculare.

La conseillère agricole mentionne que 20 % des plants au champ sont atteints et distribués en foyer. Tous les organes aériens sont affectés à différents niveaux. Avant l’apparition des symptômes, il y a eu des pluies abondantes et des températures élevées.
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Généralités
Chez les cucurbitacées, l’anthracnose est une maladie affectant surtout les feuilles et les fruits. Elle est occasionnelle et mineure, mais peut être sévère lors des étés humides. Les pertes se manifestent par une baisse de rendement, une diminution de la qualité des fruits et des dommages sur les fruits lors de l’entreposage. Le melon d’eau, le concombre et les melons brodés sont plus sujets à l’anthracnose que les courges et les citrouilles.
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Symptômes
Feuille : au début, présence de taches huileuses débutant près des nervures. Elles deviennent angulaires et brunes, rouges ou noires selon la plante. Les tissus morts peuvent fendre ou tomber de la feuille (criblure). Les jeunes feuilles fortement affectées sont froissées et déformées.
 
Fruit : présence de taches brunes, circulaires, déprimées et huileuses. Elles deviennent beaucoup plus larges à l’approche de la maturité du fruit. Sous des conditions humides, les taches se couvrent de fructifications noires (acervules) et de spores roses du champignon. Chez le melon, un exsudat gommeux rougeâtre peut suinter des lésions.
 
Tige et pétiole : présence de lésions allongées, déprimées, huileuses et jaunâtres. Sous des conditions humides, les taches se couvrent de fructifications noires (acervules) et de spores roses du champignon.
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Ne pas confondre
Cette maladie peut être confondue avec la gale (Cladosporium cucumerinum), la tache septorienne (Septoria sp.) et l’alternariose (Alternaria sp.). Dans le cas de la gale, les taches foliaires sont pâles et angulaires et celles sur les fruits ont une marge liégeuse et un suintement est souvent présent sur les taches. Les feuilles affectées par Septoria ont des pycnides et les taches sur les fruits sont superficielles et il y a absence de pourriture. Les feuilles affectées par Alternaria font de grandes taches brunes ressemblant à des brûlures.
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Cycle vital
Le champignon hiverne au champ dans les débris végétaux et les volontaires. Il peut également se loger dans les semences, surtout celles prélevées sur des fruits infectés. Par contre, les infections se produisent essentiellement à partir des débris végétaux. Le champignon est disséminé par l’eau (éclaboussures, irrigation par aspersion et pluie), les travailleurs, les outils et le vent. La température optimale pour la germination des spores et les infections est d’environ 24 °C (22 à 27 °C), sous une humidité relative élevée (100 % pendant 24 heures). Cette maladie est favorisée lorsque des conditions humides ou pluvieuses prévalent. Les premiers symptômes apparaissent 4 à 5 jours après l’infection.
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Méthodes de lutte
Pour limiter le développement de l’anthracnose, il faut utiliser des semences saines, privilégier la rotation des cultures (> 1 an) avec des plantes non hôtes, éviter l’irrigation par aspersion et le travail aux champs lorsque les plants sont mouillés, enfouir profondément et rapidement les résidus de culture après la récolte et employer des cultivars résistants lorsqu’ils sont disponibles.
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Traitements phytosanitaires Références/liens
Koike, S. T., Gladders P. & Paulus A. O. (2007). Anthracnose of Cucurbitaceae. Dans Vegetable Diseases – A Color Handbook. Academic Press. p. 238-239.
 
Richard C. & Boivin G. (1994). Anthracnose. Dans Maladies et Ravageurs des Cultures Légumières au Canada. La Société Canadienne de Phytopathologie et la Société d'Entomologie du Canada, Canada. p. 138-139. (http://phytopath.ca/wp-content/uploads/2014/10/MRCLC/ch9-cucurbitacees.pdf)

Zitter T. A., Hopkins D. L. & Thomas C. E. (Eds) (1996). Anthracnose. Dans Compendium of Cucurbit Diseases. APS Press, The American Phytopathological Society, St-Paul, Minnesota. p. 24-25.

http://www.omafra.gov.on.ca/IPM/french/cucurbits/diseases-and-disorders/anthracnose.html#advanced
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