Récolter lorsque les tubercules sont à point, éviter les blessures et jeter les tubercules infectés avant l'entreposage. Un traitement fongique postrécolte est parfois requis surtout si des tubercules infectés ont été détectés. Entreposer les tubercules selon les conditions d'entreposage requises (ventilation et humidité surtout). Différents traitements fongiques sont disponibles selon la période d'intervention. Sur les tubercules, la pourriture rose peut être confondue avec la pourriture aqueuse (Pythium ultimum – la chair ne devient pas rose) et le mildiou (Phytophthora infestans – lésions déprimées brun rougeâtre à brunes, chair avec des zones marbrées rouille à texture granuleuse). Feuille : jaunissement, dessèchement, flétrissement et dépérissement de toute la partie aérienne ...
Pour limiter le développement de la pourriture aqueuse en entrepôt, il faut éliminer les sources d'inoculum (tubercules infectés, piles de résidus de pomme de terre, les volontaires), utiliser des semences certifiées exemptes de maladie, des sols bien drainés, des cultivars qui ont une plus grande résistance aux blessures et faire la rotation des cultures avec des plantes non hôtes. Récolter la production lorsqu'elle est à point, par temps frais (Pythium. Sur les tubercules, la pourriture aqueuse peut être confondue avec la pourriture rose (Phytophthora erythroseptica - pourriture interne molle, mais rosée) et le mildiou (Phytophthora infestans – lésions déprimées brun rougeâtre à brunes, chair avec des zones marbrées rouille à texture granuleuse) ...
F. oxysporum) mais la pourriture fusarienne des bulbes se développe rarement à partir de la base du bulbe. Lorsque la dégradation est avancée, la pourriture fusarienne des bulbes peut être confondue avec la pourriture du col (Botrytis sp.). Feuille : jaunissement à brunissement du feuillage, débutant à l'apex et progressant vers le bas des feuilles. Ces feuilles mourront éventuellement.
Bulbe : réduction de la grosseur du bulbe et pourriture. En entreposage, les bulbes peuvent être spongieux, creux, avec des lésions brunes et humides. Ils sont parfois couverts d'un mycélium blanc à rouge. Les gousses affectées finissent par se dessécher.
Racine : brunissement des racines et faible développement du système racinaire.
Plant : au champ, les plants peuvent avoir un manque à la levée ...
La plupart des cultivars sont sensibles à la pourriture amère. La lutte chimique demeure une alternative efficace lorsque des symptômes de la maladie se manifestent sur les fruits. Les traitements fongiques doivent être réalisés entre la chute des pétales et la récolte. La pourriture amère peut être confondue avec la pourriture noire des fruits (Botryosphaeria obtusa) et la pourriture blanche (Botryosphaeria dothidea). La présence d'une pourriture brune de la chair en forme de « V » et les conidies roses à orange permet de différencier la pourriture amère de ces deux maladies. En entrepôt, elle pourrait être confondue avec le point amer qui est un désordre physiologique et l'anthracnose sur fruit (Neofabraea sp.). Fruit : au début, les taches sont petites, circulaires, brun pâle à brun foncé et sont superficielles ...
Coniothyrium diplodiella) - Chez la vigne, la pourriture blanche survient à la suite d'un épisode de grêle ou lors d'été chaud (24 à 27 °C), pluvieux et très humide. Elle affecte surtout les grappes de raisin, parfois les sarments et rarement les feuilles. Au Québec cette maladie a été très rarement identifiée dans les vignobles. Elle est occasionnelle et mineure. Pour empêcher la pourriture blanche de se développer dans les vignobles, il faut éviter les blessures et garder les grappes de fruits à une bonne hauteur du sol. La lutte chimique est disponible et efficace si elle est utilisée 12 à 18 heures après un épisode de grêle. Sur la tige, cette maladie peut être confondue avec l'excoriose (Phomopsis viticola – absence de stries d'aspect liégeux en forme de « tablette de chocolat ») ...
C, les apothèces libèrent des ascospores qui sont transportées par le vent ou les courants d'air sur les tissus tandis que le mycélium infecte directement les tissus. Tous les tissus, sains ou blessés, peuvent être infectés. La maladie se développe lorsque la température se situe entre 20 et 25 °C et que le feuillage demeure mouillé pendant au moins 48 heures (humidité relative élevée ou rosée). Sur un plant de lobélie cultivé en serre, les tiges et les feuilles basales présentent une pourriture molle. Sur la tige individuelle, la pourriture apparait sous la forme d'un mycélium blanc floconneux (voir flèche noire) tandis que sur les autres tiges, des sclérotes noirs ceinturent les tiges blanchies (voir flèche rouge). L'examen microscopique (sclérotes, pourriture et mycélium blanc) a révélé la présence du champignon Sclerotinia sclerotiorum, responsable de la pourriture sclérotique ...
Dans le cas de la pourriture sclérotique, le mycélium demeure toujours blanc contrairement à celui de la moisissure grise qui devient grisâtre. Feuille : présence d'une pourriture molle et aqueuse débutant à la base des pétioles ou sur les vrilles mortes et progressant sur les feuilles. Si l'humidité relative est élevée, les feuilles se couvrent d'un mycélium blanc cotonneux et de sclérotes noirs. Le feuillage affecté est jaune, dépérit et meurt.
Fleur : généralement présence d'une pourriture molle et aqueuse et d'un mycélium blanc cotonneux. Chez les cucurbitacées, le champignon peut se développer sur les fleurs fanées encore attachées au fruit en développement.
Fruit: présence d'une pourriture molle et aqueuse, d'un mycélium blanc cotonneux et de sclérotes noirs ...
À la récolte, éviter les blessures, trier, nettoyer et refroidir rapidement les crucifères racines et assurer un entreposage adéquat. Feuille : chez les crucifères cultivées pour les semences (canola), des lésions irrégulières, grises et d'aspect brûlé apparaissent sur les feuilles.
Fleur : généralement présence d'une pourriture molle et aqueuse et d'un mycélium blanc cotonneux. Les fleurons noircissent puis montrent de la pourriture.
Tige : développement de lésions blanchâtres à grisâtres le long des tiges, avec parfois un anneau noir. Les tiges affectées fendent et un mycélium blanc cotonneux et des sclérotes noirs apparaissent dans les vaisseaux à l'intérieur des tiges. Une pourriture molle et aqueuse peut débuter à la base de la tige à la surface du sol et progresser vers les feuilles et/ou les racines ...
Lorsque la température varie entre 11 et 15 °C, les apothèces libèrent des ascospores qui sont transportées par le vent sur les tissus tandis que le mycélium infecte directement les tissus. Tous les tissus sains ou blessés peuvent être infectés. La maladie se développe lorsque la température se situe entre 20 et 25 °C et que le feuillage demeure mouillé pendant au moins 48 heures (humidité relative élevée ou rosée). Lors de la récolte, les sclérotes tombent au sol et le printemps suivant, contamine les semences, perpétuant ainsi le cycle de la maladie. Sur une tige de soya et une gousse (voir flèche), présence d'une pourriture humide couverte d'un mycélium blanc. Les graines à l'intérieur de la gousse sont pourries (non visible ici). L'examen visuel (pourriture, mycélium blanc) a révélé la présence du champignon Sclerotinia sclerotiorum, responsable de la pourriture sclérotique ...
Pour diminuer la pourriture alternarienne du fruit, il faut utiliser des semences saines préalablement traitées avec un fongicide, des transplants sains, des cultivars résistants ou tolérants, lorsque disponibles, irriguer le matin pour permettre aux plants de s'assécher complètement ou éviter l'irrigation par aspersion. Il faut également éviter les blessures, trier les fruits malades lors de la récolte, détruire et enfouir les résidus de culture après la récolte et faire une rotation des cultures (3 à 4 ans) avec des plantes non hôtes. La pourriture alternarienne du fruit causée par A. alternata peut être confondue avec celle causée par A. solani qui produit habituellement des anneaux concentriques foncés à l'intérieur des taches qui sont également plus grandes ...